On en entend continuellement parlé en ce moment, suite à la condamnation d’un père à 500 euros d’amende avec sursis, plus 150 euros de dédommagement pour la mère pour préjudice moral, pour une fessée donnée à son fils de 9 ans.
Le débat est relancé en France sur ces châtiments corporels alors que le Code pénal est ambigu à propos de la fessée donnée à un enfant.
Le Code pénal condamne toute violence faite, encore plus à un enfant, mais ne cite pas les parents, ce qui génère un vide juridique. De plus la loi reconnait un droit de correction dans le cadre familial, ce qui ne fait qu’accentuer le problème de compréhension. Toutefois, dans ce cas particulier, ce n’est pas la fessé en elle-même qui a été condamnée, mais l’humiliation de la fessé déculottée.
Il faut savoir que dans l’Union Européenne 24 pays interdisent très clairement la fessée, la France fait donc office de mauvais élève.
Pays ayant adopté une législation contre les châtiments corporels envers les enfants
Carte réalisée par Le Figaro grâce aux données de endcorporalpunishment.org.