Sécurité, oui mais pas trop !

Même si son attirance pour les marches et proportionnelles à votre frayeur de l’en voir dégringolé, prenez sur vous pour l’accompagner dans cet apprentissage singulier. Bien sécurisé, un escalier est un formidable terrain d’éveil
On vous l’accorde, avec cet escalier qui trône au beau milieu du salon ou devant votre pas de porte, pas facile de rester détendu avec un enfant qui crapahute partout et n’a de cesse de vouloir tout découvrir !
À tel point d’ailleurs que votre premier réflexe serait presque de tout barricadé et de tenir votre enfant éloigné de ce danger public le plus longtemps possible… Sauf que c’est exactement l’inverse qu’il faut faire, pourquoi ? Tout simplement parce que le tout bébé sont confrontés à ce genre d’obstacles, lui qui sera le maîtrisé. Alors que priver de cet apprentissage, ô combien nécessaire votre enfant risque fort de paniquer quand, sans expérience d’assurance, il sera bien obligé d’y faire face à la crèche ou chez la nounou.

Évidemment, pas question de commencer en laissant votre enfant jouer tout en haut de l’escalier. C’est justement qu’il l’endroit où une barrière de sécurité s’avère indispensable et que votre enfant se balade, même s’il ne fait que ramper. Et oui, pas besoin de vous pour tomber ! L’astuce, c’est de disposer une seconde barrière en bas de l’escalier mais sur la deuxième ou troisième marche seulement. Comme ça votre enfant aura tout loisir de faire ses premières tentatives de tempête sur les marches laissées libres, sans risquer de se faire mal. Ainsi il pourra monter à son rythme.

Escaliers

Apprendre avec bébé

L’important dans cet apprentissage, c’est que votre enfant gère la manœuvre du début à la fin : si vous le posez sur une marche et que vous attendez qu’il en descende, il n’apprendra rien. Les psychomotriciens sont formels : un bébé ne sait descende tout seul qu’à partir du moment où il a appris lui-même à monter.
Si on les laisse éprouver cette expérience par eux même, tous les bébés opèrent de la même façon, s’approchent d’abord de la première marche, l’explore avec les mains, les pieds…
Le corps entier faisant connaissance avec ce nouvel élément. Même s’il met parfois plusieurs jours avant de se lancer. Il vous demande de l’aide ? Dans un premier temps, essayez de ne pas intervenir physiquement et encourager le par la parole tout en le guidant : « regarde, tu peux poser ta main ici, mettre ton pied là, ce sera plus facile ».

Pour l’aider un peu, rien ne vous empêche de fabriquer un escalier à sa mesure : un bottin pour la première marche, un coussin pour la seconde est le canapé en guise de palier. Et avec sa maman qui l’attend au pour le féliciter d’un bon gros bisou, c’est encore temps plus encourageant.
En revanche, apprenez-lui le plus tôt possible à décembre en se retournant, histoire qui n’a pas l’escalier de face…
Ceci étant, l’escalade complète de l’escalier, ne sera possible que vers deux ans révolus, et avec l’aide d’une rampe à la bonne hauteur ! Car loin d’être un apprentissage anodin, savoir monter les marches est un repère essentiel du développement psychomoteur de votre enfant, au même titre que la marche, le langage et l’acquisition de la propreté.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les deux sont intimement liées.

Bébé capable de grimper les marches ?

C’est le signe indéniable qu’il maîtrise ses sphincters et qu’il est prêt à abandonner la couche !
Et puis en dehors de tout apprentissage ou acquisition, surtout que ces fameuses marches mènent pas uniquement à la crèche ou à l’étage supérieur de la maison, mais aussi au sommet du toboggan.
Alors ne privez pas votre enfant d’un des plus grands plaisirs de la petite enfance ! Le plus confiance et avec une maman bienveillante et fière à ses côtés, on réussit l’exploit !

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